Les 23, 24 et 25 novembre 2023 se sont tenues les 5èmes Rencontres agricoles inter-îles sur l’île d’Oléron (17).
Elles ont réuni 90 participants pendant 3 jours autour de plusieurs enjeux centraux pour maintenir dans les îles des activités agricoles dynamiques et respectueuses des écosystèmes locaux, notamment : le dynamisme du secteur associatif agricole local, l’adaptation des activités aux conséquences du dérèglement climatique, l’installation et la transmission d’activités agricoles dans de bonnes conditions.
Elles ont également permis aux visiteurs de découvrir les activités agricoles oléronaises et les projets en cours sur l’île.
Vous pouvez retrouver ici la synthèse de l’évènement.
Les 25, 26 et 27 novembre 2021 se sont tenues les 4èmes Rencontres agricoles inter-îles sur l’île de Bréhat (22).
Elles ont réuni jusqu’à 60 participants pendant 3 jours autour de plusieurs enjeux centraux pour maintenir dans les îles des activités agricoles dynamiques et respectueuses des écosystèmes locaux, notamment : la maîtrise du foncier agricole local, les pratiques agricoles favorables à la biodiversité ou encore le développement de projets alimentaires territoriaux.
Elles ont également permis aux visiteurs de découvrir les activités agricoles bréhatines et les projets en cours sur l’île.
Une synthèse de l’évènement sera rédigée en début d’année, mais voici d’ores et déjà quelques témoignages des participants :
« Marquées une nouvelles fois par une convivialité qui devient légendaire, ces Rencontres du RAIA à Bréhat ont été révélatrices :
d’un réseau vivant, très dynamique et productif en matière de repères pour la défense de l’agriculture paysanne insulaire,
d’une expertise du réseau très nette, et relevée d’ailleurs par des partenaires présents tel que Terre de Liens, en matière d’approche intégrée du développement agricole
d’une maturité rapidement acquise dans la capacité à produire des données guides pour l’action et la défense de l’agriculture sur les îles.
Ces constats doivent motiver la suite du développement du RAIA, affirmant notamment une montée en puissance des îles dites « à pont ». Longue vie au RAIA ! »
Guillaume Février, directeur du CPIE de Belle-Ile-en-Mer
« J’ai vraiment eu le sentiment, pendant ces Inter-Iles, de vivre un temps fort, très fort dans la dynamique collective de nos îles. Autour de moi j’ai bien senti que la qualité des interventions, la richesse des échanges en ont surpris plus d’un. Nous avons fait le plein d’idées et de savoirs-faire pour des projets à adapter localement sur nos îles ; le plein, aussi, d’énergie pour s’y coltiner. Merci aux Bréhatins pour leur chaleureux accueil. «
André Fiquet, membre du GEDAR de l’île d’Oléron
« Ravie d’avoir accueilli ces 4ème rencontres agricoles inter-îles, Bréhat remercie le RAIA pour cette belle organisation ! A l’image de l’activité du RAIA qui navigue entre projet de recherche et mises en valeur concrètes des agricultures insulaires, ces rencontres ont permis d’alterner des présentations techniques et des témoignages de grande qualité sur des sujets très variés. Les discussions informelles et les repas conviviaux auront également permis de fructueux échanges qui ne manqueront pas d’essaimer dans toutesles îles.«
Daniel Joniot, membre de l’association Fert’île de Bréhat
« Un grand merci aux Bréhatins, à Mary-Anne pour l’organisation et l’accueil. Trois belles journées de travail, où j’ai ressenti beaucoup d’attention, d’intérêt dans une ambiance sereine. Mais aussi des journées qui ont montré l’intérêt de nos travaux et échanges sur les PAT, le foncier, la biodiversité, les problématiques des prédateurs sur les îles. Notre réseau a du sens et du pain sur la planche. Notre prochain séminaire sera l’occasion de bien déterminer nos objectifs prioritaires. Un regret cependant : l’absence de nos interlocuteurs AIP, Régions, DREAL, DDTM… . Un merci spécial à Emilie Sage pour son témoignage sur l’élevage de ses moutons sur Yeu et à Liliane Piot Co-présidente de Terre de Liens Pays De Loire pour son mot de clôture. »
Georges Birault, président du Comité de développement agricole de l’île d’Yeu
« Bravoau RAIApour cette édition ! Merci aux Bréhatins !
Je participais pour la première fois aux Rencontres Agricoles et je dois dire que c’était intense. J’ai beaucoup apprécié ces trois jours de partage et de témoignages : foncier, PAT, biodiversité, semences, paysages, transformation, logistique … En plus d’être un moment convivial, cela m’a permis de mieux connaitre les territoires insulaires, de découvrir de très beaux projets agricoles individuels ou collectifs, de rencontrer de nouvelles personnes, de grappiller de nouvelles idées ou encore de partir avec des pistes de réflexion.
Dédier un temps à l’agriculture insulaire est vraiment une chance et cela montre aussi l’importance du RAIA et de ses actions.«
Miléna Sébilleau, chargée de mission Plan alimentaire territorial, Communauté de communes de Noirmoutier
« Tout d’abord, je suis super content de notre capacité à accueillir l’évènement, et de l’intérêt porté par les bréhatins, nous étions plus d’une dizaine de présents, agriculteurs, porteurs de projets et élus , et c’est beaucoup pour une petite communauté de 300 habitants! Bravo aux insulaires du Sud, qui ont fait tant de route pour venir jusqu’à nous, et j’ai un petit regret que nous n’arrivions pas à faire venir ceux de l’Ouest..
Enfin, on sent bien la montée en compétence des membres du Réseau, qui produisent de plus en plus de savoir-faire pour favoriser l’installation, et de connaissances, parfois en s’appuyant sur le travail des chercheurs et stagiaires (merci SOFIANE! ) «
Et l’amorce d’échanges entre agents de développement, d’une île à l’autre : le Réseau renforce ses liens, et c’est tout son intérêt !
François Le Tron, maraîcher, GAEC de Kervilon
« Une belle-fin de semaine sur l’île de Bréhat, permettant de partager nos questions d’insulaires. L’occasion également de s’appuyer sur un réseau solide et compétent pour faire vivre ailleurs qu’à Belle-Ile des actions lancées sur le lien entre agriculture et la faune sauvage ou faire circuler des contacts à propos de meunerie. «
Victor Giguet-Chevalier, chargé de mission agriculture au CPIE de Belle-Ile-en-Mer
Les rencontres du RAIA sont l’occasion pour nous, agriculteurs, élus et/ou acteurs de projets autour de l’alimentation, de confronter les réalités de nos contraintes souvent partagées et nos initiatives pour les dépasser. Ce sont des moments extrêmement riches, fertiles et inspirants. Merci aux Bréhatins engagés dans le projet alimentaire de Bréhat pour leur accueil généreux.
Louis Merlin (saunier, membre du Groupement de Développement pour une Agriculture Durable à l’île de Ré)
Le RAIA organise du 15 juin au 15 octobre 2021 un concours photo à l’échelle de toutes les îles de la façade atlantique qui abritent des activités agricoles : Bréhat, Batz, Ouessant, Molène, Sein, Groix, Belle-Ile-en-Mer, Houat, Hoëdic, l’Ile d’Arz, l’Ile d’Yeu, Noirmoutier, Ré, Aix et Oléron.
Son objectif est de mettre en valeur par l’image les agricultures insulaires durables, c’est à dire qui ne compromettent pas l’accès aux ressources et l’environnement pour les générations futures.
Pour y participer, c’est très simple ! Avant le 15 octobre, il vous suffit de :
Compléter le formulaire de participation en ligne ici
Envoyer vos photos à l’adresse mail du concours photos.raia@gmail.com, en les accompagnant d’une petite légende !
A la clé, un week-end sur une des îles de notre réseau : Belle-Ile-en-Mer, Bréhat, Oléron ou l’île d’Yeu !
A vous de jouer !
NB 1 : Si vous êtes mineur.e, une autorisation parentale de participation au concours est nécessaire. Vous pouvez en télécharger un modèle ici .
NB 2 : Nous vous rappelons que si vos photos montrent des personnes, il vous faut avoir leur consentement pour l’utilisation des photos. Vous pouvez télécharger un modèle d’autorisation de droit à l’image ici .
Le 9 mars 2021, l’association a tenu son Assemblée générale ordinaire. Covid oblige, celle-ci a eu lieu en visio-conférence !
L’occasion de rappeler que cette épidémie a mis en lumière à quel point il est urgent et crucial de développer sur tous les territoires une agriculture de proximité, autonome, nourricière, respectant de l’environnement et rémunérant dignement les producteurs.
Malgré la crise et l’annulation des Rencontres agricoles inter-îles prévues à Groix en décembre 2020, le RAIA n’a pas chômé et de belles réalisations se sont concrétisées, comme l’exposition sur les agricultures insulaires.
L’AG a permis d’élire le nouveau conseil d’administration de l’association. Celui-ci se compose de :
Georges Birault, président du Collectif agricole de l’île d’Yeu
François Le Tron, maraîcher sur l’île de Bréhat
Daniel Joniot, membre de l’association Fert’île de Bréhat
Guillaume Février, directeur de CPIE de Belle-Ile-en-Mer
Louis Merlin, saunier sur l’île de Ré
Jessica Tessier, élue en charge de l’agriculture de la Communauté de Communes de Noirmoutier
Emilie Mariot, présidente du GEDAR de l’île d’Oléron
Michel Parent, président de la Communauté de Communes de l’île d’Oléron
Emmanuel Maillard, adjoint en charge du développement économique pour la commune de l’île d’Yeu
Valérie Valade, 1ère adjointe de la commune de l’île d’Aix
Clément Kouyoumdjian, agriculteur et conseiller municipal sur l’île d’Arz
Benoît Simon, maraîcher et président de l’association MOPS Oléron
Gilles Le Puil, agriculteur sur l’île d’Yeu
Le procès-verbal de l’assemblée générale est consultable ici.
Le rapport d’activité de l’année 2020 est consultable ici.
Les membres de
l’association Réseau Agricole des Îles Atlantiques se sont réunis
en assemblée générale le 28 janvier 2020, à 9h30, salle Annexe de
la mairie de l’Île aux Moines (56). Mr Georges BIRAULT, en
qualité de président, préside l’assemblée.
RAPPORT MORAL
Il y a 1 an, le 5 février 2019, nous tenions notre AG sur l’île d’Arz où nous avions été très bien accueillis. Et comme, les îles du Golfe sont assez centrales, nous avons décidé de renouveler l’expérience chez sa voisine l’Île aux Moines.
Je voudrais d’abord rappeler la spécificité de notre association.
Composée de collectivités territoriales, d’entreprises agricoles,
d’associations et d’individus, sa diversité est originale et
permet d’avoir une réelle transversalité entre les îles, ce que
nous ne trouvons pas dans les organisations agricoles classiques
(Chambre agricole, CIVAM, GAB, …).
C’est cette transversalité qui nous permet d’échanger, de
coopérer ensemble. C’’est ce que nous avons approfondi cette
année. 12 îles, ayant une activité agricole, sur 16 sont
représentées, 7 collectivités territoriales, 6 associations, 3
entreprises agricoles et 6 personnes individuelles
Voilà deux jours que nous travaillons sur les activités du RAIA, et
nous avons vu à quel point l’activité était riche. L’exposition
de frises de quelques îles le montre. Nous avons donc un challenge
important qui nous motive, et nous avons besoin de motivation car les
difficultés sont aussi au rendez-vous.
Mais parlons d’abord du positif.
Les points les plus importants
– Le maintien des fermes existantes.
Nous savons que rien n’est jamais acquis définitivement et que là où des filières de production se portent ou se portaient bien, les évolutions du marché et des politiques publiques peuvent les remettre en cause. Nous pensons particulièrement ici à la production laitière sur Belle-Ile mais aussi à celle de la viande bovine ou ovine avec la disparition des abattoirs de proximité qui pourtant facilitent les circuits courts. Mais cela peut aussi toucher la vigne, le sel, les volailles. Nous voyons qu’avoir un longueur d’avance, n’est pas évident, car même si tout va bien il faut essayer de se remettre en cause sans cesse pour prévenir l’avenir. Le RAIA a agi sur deux secteurs principaux le lait et la viande avec plus ou moins de succès, nous le verrons dans le rapport d’activité.
– Le foncier.
Point important s’il en est car pas de terres, pas de paysans : nous avançons, que ce soit avec la SAFER pour maîtriser le prix de vente des terres et leurs destination (mise à disposition du domaine municipal, biens sans maîtres, SCCI à Yeu… soit des solutions qui peuvent être reprises sur chaque île).
– les installations, un beau dynamisme
Sur plusieurs îles des installations se sont faites où sont en cours (Bréhat, Ouessant, Groix, BI, Oléron, Yeu, Aix). Bien sur le RAIA ne les ai pas toutes suivies de très près, cela montre le dynamisme agricole et le réel besoin d’accompagnement. Ce dynamisme est à mettre en parallèle avec le fait qu’en France dans les 10 ans qui viennent 150 000 agriculteurs sur 450000 vont partir en retraite. Leur remplacement n’est pas assuré (1 sur 3 au mieux selon les prévisions).
Et nous osons nous créer de nouvelles fermes sur les îles ! eh
bien OUI !
Ces installations ne se font pas facilement, on déplore l’abandon
à Groix de l’installation d’une ferme de poulet de chair. Seul,
ce n’était pas possible.
Et sans nul doute que là où les collectivités territoriales sont
investies, les installations sont plus faciles, bien que !
Là aussi, nous voyons bien la nécessité de coopérer entre les
îles, en particulier l’expérience de ceux et celles qui viennent
de s’installer est très importante.
Dans ce sens, la mise en place de stages pour les porteurs de
projet accueillis par des agriculteurs îliens pour transmettre
les expériences, voir les difficultés et les atouts, nous semble
être un bon moyen d’échange, de formation, …
Les effets positifs de l’agriculture
Certains diront aménités, d’autres externalités positives ou négatives, dans les îles, qu’importe, ce qui est sur, c’est que le maintien et le développement de l’agriculture dans les îles est positif à de nombreux titres et la population y adhère de plus en plus.
– l’emploi et ces impacts positifs pour l’école, les services, …
– le cadre de vie : environnement, ouverture des paysages, …
– L’économie : les ressources financières restent sur l’île
et permettent à d’autres secteurs de compléter leur activité.
C’est un cercle vertueux, plus il y a d’agriculteurs, plus les
besoins en services sont importants et rendent ceux-ci plus viables
économiquement.
– La biodiversité : sans agriculture, la biodiversité des îles
est mise à mal, ou bien son maintien mécanique est extrêmement
coûteux pour la communauté (minimum de 5 000 euros l’hectare).
Quand on pense biodiversité, on pense bien sur réglementation :
espaces inscrits et classés, Natura 2000, loi littoral.
Malheureusement d’une part le gain pour l’agriculteur n’est pas
en rapport avec le service rendu par celui-ci, d’autre part les
contraintes de culture, de bâtiment sont trop importantes ou
inadaptées.
Nous avons commencé cette année un travail de plaidoyer auprès des élus, pour l’instant, nous avons été reçu par un député (Eric Bothorel des Côtes d’Armor) et une sénatrice (Annick Billon de Vendée). Cette dernière a posé deux questions l’une au ministre de l’agriculture sur la loi Elan et une sur les préemptions de la SAFER. Nous suivrons bien sûr de près les réponses et nous allons continuer, avec le travail de recherche du RAIA, à approfondir ces questions de réglementation pour apporter des réponses spécifiques aux îles. Ce travail de plaidoyer que nous avons commencé sur la loi littoral est important. D’autres plaidoyers seront nécessaires pour que les spécificités de l’agriculture sur les îles soient prises en compte.
Là, je pense :
– au métier d’élevage des animaux (bovins, ovins, caprins) qui ne peut plus se penser sans concevoir toute la chaîne à l’aval : de l’abattage à la commercialisation.
– aux difficultés liées au transport qui peuvent grever de manière importante le revenu du paysan,
– l’économie circulaire
Nos finances
L’AIP
Pour faire vivre l’association et pouvoir répondre aux enjeux que
nous nous sommes fixés, nous avons été très occupés à chercher
des financements.
Notre première approche a été de solliciter l’AIP. Nous avions
rencontré en 2017 et 2018 plusieurs fois le directeur de l’AIP,
puis nous avons présenté le RAIA au CA de l’AIP le 28/02/2019 la
veille de son AG annuelle à laquelle nous étions invités.
Sur les conseils d’Emmanuelle Rasseneur en tant que Référente des
Îles du Ponant pour la région Bretagne, nous avons demandé à
l’AIP de nous soutenir dans notre demande de subvention au FNADT
(Le Fonds National d’Aménagement et de Développement du
Territoire). Le soutien a été pour le moins timide. Les subventions
sont allouées pour des projets de développement économique. Or
nous considérons que le projet du RAIA est bien le développement
économique de l’agriculture dans les îles. Nous n’avons pas pu
défendre en direct notre projet auprès du financeur (État +
Région).
Au passage, je dois dire que nous regrettons que l’AIP ne nous ait
pas associée à son travail sur une future « loi île »,
sur la partie agriculture. Car nous pensons que notre apport, fait du
travail des chercheurs et de nos adhérents agriculteurs, est
essentiel pour avancer dans la résolution des difficultés des
agriculteurs des îles.
Nous nous félicitons cependant que sur les 13 îles ayant une
activité agricole, 5 collectivités représentant 4 îles du Ponant,
dont Ouessant dont le maire est par ailleurs président de l’AIP.
La Fondation de France
Nous étions en 2018 lauréat de l’appel à projet de la Fondation
de France « Quels littoraux pour demain ? », pour un montant de 30
000 euros. Nous espérions que cette subvention soit renouvelée en
2019 et 2020. Mais il nous a fallu répondre de nouveau à l’appel
à projet de 2019 intitulé : «Les futurs des mondes du littoral et
de la mer» dont nous avons été lauréats pour une subvention de 45
000 euros, renouvellée sur trois années.
Je remercie Guillaume Février et Catherine Darrot qui n’ont pas
hésité à travailler nuit et jour pendant une semaine pour réaliser
notre dossier pour répondre à cet appel à projet.
Les régions
Nous avons sollicité les 3 régions concernées : Bretagne, Pays De
Loire et Nouvelle Aquitaine. Les deux premières ont répondu
positivement à notre demande.
PNA Plan National Alimentation version PAT (Plan Alimentaire
Territorial)
Nous avons répondu fin 2019, à l’appel à projet du PNA. Nous
saurons au printemps si notre dossier est retenu.
Le fond de dotation PERSPECTIVES qui nous vient en aide selon les projets mis en oeuvre.
Projet de recherche SOFIANE
« SOutenir et Faciliter dans les Iles de la façade Atlantique une
Agriculture Nourricière et à Externalités positives »
L’équipe de chercheurs et chercheuses, sans oublier les
stagiaires, a bien travaillé et a fourni un certain nombre de
documents que vous pouvez trouver sur le site du RAIA.
Ce travail est important, car à la fin des 3 années, il nous
permettra d’avoir des bases solides pour plaider les causes des
agriculteurs sur les îles.
Ce travail de recherche est très intéressant, les échanges avec
les chercheurs sont très fructueux. La journée du 23 septembre nous
a permis de travailler sur les résultats et envisager les nouvelles
actions pour l’année 219-2020.
Ceci dit, il nous faut faire attention à ce que le RAIA n’ait pas
l’image d’une bande d’intellectuels chercheurs qui
s’éloigneraient de la réalité, des problèmes auxquels sont
confrontés les paysans. Bien sur c’est un écueil possible, mais
nous en sommes conscients et nous essayons d’aller dans le sens de
la recherche action, alimentée par les chercheurs et aussi par les
personnes de terrain.
Le nombre de personnes présentes aujourd’hui nous réconforte et
tendrait donc à montrer que nous allons dans le bon sens. J’en
profite pour remercier tous ceux et celles qui ont accueillies les
stagiaires et les chercheurs. Nous savons que ce n’est pas toujours
évident de donner du temps pour les enquêtes.
Avant de passer la parole à Naïla Bedrani notre chargée de mission
et doctorante, pour le rapport d’activité du RAIA, je voudrais
vous remercier toutes et tous de participer à cette AG du RAIA. Je
voudrais remercier les membres du bureau, Naïla Bedrani, notre
chargée de mission qui se donne à fond pour animer le RAIA et
réaliser sa thèse. Je voudrais aussi remercier Catherine Darrot et
toute l’équipe universitaire qui participe au projet SOFIANE.
Et pour finir, remercier tous les bénévoles qui se sont investis
dans ce challenge, et en particulier les agriculteurs qu’on
voudrait voir plus investis bien sûr.
Depuis 2011, les membres du RAIA travaillent à la reconnaissance de l’agriculture insulaire, de ses enjeux, des difficultés qu’elle rencontre et de ses atouts pour les territoires ! Réseau d’entre-aide, d’échange d’expérience et d’accompagnement de projet, l’association est créée officiellement en janvier 2018. Après pas mal de chemin parcouru, voici le tout nouveau site internet du RAIA !